
Petra Ahlander Antonini
Soliste
Petra Ahlander Antonini étudie le piano et la flûte traversière dans son pays natal la Suède, puis participe à des spectacles d’opérettes avec une chorale amateur, avant d’aller en France à l’âge de dix-huit ans comme jeune fille au pair.
Après avoir étudié le chant, la musique de chambre, l’analyse musicale, l’harmonie et le contrepoint au Conservatoire National de Région de Montpellier, elle entre au Cnipal à Marseille, ce qui lui permet notamment d’aborder la musique ancienne avec le groupe A Sei Voci sous la direction de Bernard Fabre-Garrus et d’intégrer les chœurs de L’Opéra de Montpellier dans le cadre d’une insertion professionnelle. Elle y travaille ensuite en tant que choriste supplémentaire.
Elle chante désormais en soliste avec des formations variées en France et en Europe un répertoire allant du XVIIe siècle à la musique contemporaine. Elle participe à de nombreux festivals de musique sacrée, mais consacre aussi beaucoup de temps à défendre le Lied et la Mélodie. Régulièrement invitée au Festival d’Avignon, elle participe souvent à des créations musicales de compositeurs d’aujourd’hui.
Titulaire d’un DEM, option pédagogie, Petra Ahlander Antonini enseigne le chant à l’école de musique municipale de Clermont l’Hérault et à l’école de musique d’Assas.
Elle dirige un ensemble vocal féminin Minerva et un chœur mixte, le Chœur d’Assas.

Luc Antonini
Organiste, compositeur
Né en 1961 à Avignon, Luc Antonini commence des études musicales dans sa ville natale avant d’entrer au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient six Prix, harmonie, contrepoint, fugue, orchestration, analyse et celui d’orgue à l’unanimité. Il débute très vite une carrière de concertiste qui le mène dans les plus grandes villes d’Europe et dans les festivals les plus prestigieux.
Il enseigne l’orgue au Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier-Métropole. Il est titulaire de l’orgue Barker et Verschneider de la Collégiale Saint-Agricol d’Avignon, et cotitulaire de l’orgue doré italien de la Métropole Notre-Dame des Doms à Avignon.
Fondateur de l’Association Orgue en Avignon, il fait désormais partie de l’équipe dirigeante de la nouvelle association fusionnée Musique Sacrée et Orgue en Avignon. Il contribue ainsi à la mise en valeur et au rayonnement du Patrimoine Historique des orgues d’Avignon et de sa Région par l’organisation de près d’une soixantaine de concerts par an, dont le Cycle de Musiques Sacrées du Festival d’Avignon. Son vaste répertoire lui permet d’aborder une littérature très variée du 17e siècle à nos jours. Il a par ailleurs enregistré plusieurs albums toujours unanimement salués par la critique.
Luc Antonini est aussi compositeur. Il a écrit plusieurs messes avec orgue et ensemble instrumental, des pièces pour orgue soliste, Dialogus, Prélude, Interlude et Postlude d’après la messe Lux et Origo éditées aux éditions Doblinger dans le recueil Nuovi Fiori Musicali, Trois Interlude d’après Le Veni Creator de Jehan Titelouze, ainsi quedes pièces de musique de chambre dont quatre pièces pour quintette à vent, quintette à cordes et piano commande 2018 de la Sacem, créées dans le cadre des 26e Automnales de l’Orgue sous la direction de Jean-Pierre Lecaudey.

Marie-Christine Barrault
Comédienne, actrice
Sortie du Conservatoire, en 1965, elle entame une carrière au théâtre et à la télévision. Elle défend alors des textes de Max Frisch, Corneille, Sarraute, Claudel, Tchekhov, O’Neil, Marguerite Duras, etc., sous la conduite de metteurs en scène exigeants, Gabriel Garran, Roger Planchon, Raymond Rouleau, Jacques Rosner…
Éric Rohmer lui offre son premier rôle au cinéma dans Ma Nuit chez Maud et elle sera l’inoubliable interprète de Cousin, cousine de Jean-Charles Tacchella qui lui permet d’être nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice de l’année 1976.
Elle alterne alors le théâtre, le cinéma (Woody Allen, André Delvaux, Andrzej Wajda…) et la télévision (avec des réalisateurs comme Jean Lhôte, Claude Santelli, Michel Boisrond, Roger Vadim…) où elle incarne des personnages forts, adaptés de la littérature et de la réalité, tels que Marie Curie ou Jenny Marx. Elle a créé un spectacle de chansons, L’Homme rêvé, au Théâtre des Bouffes du Nord et en tournée, sur des textes de Roger Vadim et musiques de Jean Marie Senia.
Au cinéma récemment elle a été la mère de Chiara Mastroianni dans le film de Christophe Honoré Non ma fille, tu n’iras pas danser et celle de Laurent Laffitte, Nicolas Bedos et Benjamin Biolay dans L’Art de la fugue de Brice Cauvin.
Au théâtre, on l’a vu à Paris et en tournée dans : L’Allée du roi de Françoise Chandernagor, Opening Night, L’Amour, la mort, les fringues de Danièle Thompson, Les Monologues du vagin d’Eve Ensler.
Elle a joué récemment Les Yeux ouverts (dialogue entre Marguerite Yourcenar et Mathieu Galley) en tournée, après le Théâtre du Chêne Noir au Festival d’Avignon en juillet 2015, a enregistré pour Audiolib le roman de Claudie Hunzinger (Prix Femina) Un Chien à ma table.
Elle aime travailler en compagnie de musiciens (Pascal Contet, Yves Henry, François- Frédéric Guy…), sur des spectacles mêlant musique et texte.
Reconnue aujourd’hui comme une des plus mélomanes des actrices françaises, elle est depuis 2007 présidente d’honneur des Fêtes Romantiques de Nohant, festival qui se tient dans le Berry autour du souvenir de George Sand et de Chopin.
Elle crée à Avignon en juillet 2021, De roc et d’écumes, spectacle autour du poète Eugène Guillevic, mis en scène par Aurélie Audax, puis à partir d’octobre 2021, Le Voyage à Zurich mis en scène par Franck Berthier, en janvier/février 2022 et en janvier 2023 à l’Odéon (Ateliers Berthier), Liège et Genève, Une Mort dans la famille écrit et mis en scène par Alexander Zeldin.
Elle a interprété le rôle d’Ève dans la série de Nicolas Bedos Alphonse qui sera prochainement sur Prime Vidéo. On la retrouvera dans Fiasco sur Netflix, une série réalisée par Igor Gotesman avec Pierre Niney et François Civil. Elle vient de tourner Meurtre sur la Côte Fleurie sous la direction de Gabriel Aghion et au théâtre très récemment en 2025 a repris le rôle de Gisele Halimi dans Gisele Halimi, une farouche liberté en tournée dans toute la France, à la Scala Paris et Avignon (été 2025).
Son livre Si tu savais, c’est merveilleux est sorti chez Stock le 19 avril 2023.
Marie-Christine Barrault est la marraine du Festival Escales en Musique et s’y est produite en 2018, 2019, 2020, 2021 et prochainement en 2025.

Pascal Contet
Musicien, accordéon, directeur de festival, metteur en espace, compositeur et improvisateur
Incontournable dans la création contemporaine nationale et internationale, Pascal Contet est connu pour avoir renouvelé le répertoire de l’accordéon depuis 1993. En 2007, Il est nominé aux Victoires du Jazz (artiste de l’année pour l’Album Nu avec Bruno Chevillon et François Corneloup), et en 2012 une première pour l’accordéon dans l’histoire des Victoires de la Musique Classique nominé deux fois en tant que Soliste instrumental de l’année, et Enregistrement de l’année
Durant ses études en Suisse (Fribourg), Allemagne (Hanovre), Autriche (Graz) et au Danemark (Copenhague), il est lauréat de la Fondation Cziffra, de la Fondation Yehudi Menuhin et de la Fondation Marcel-Bleustein Blanchet pour la Vocation dont il est désormais expert en musique.
Depuis 1993, Pascal Contet compte environ 350 œuvres à son actif et de nombreux compositeurs lui font confiance, dont Luciano Berio, Franck Bedrossian, Edith Canat de Chizy, Bernard Cavanna, Jean-Pierre Drouet, Peter Eötvös, Ivan Fedele, Philippe Hurel, Pierre Jodlowsky, Javier-Torres Maldonado, Bruno Mantovani, Donghoon Shin, Philippe Schoeller et bien d’autres encore.
Invité par de nombreux festivals nationaux et internationaux, il propose son projet Tango paru chez Aparté/ Harmonia Mundi ou crèe en soliste les concertos que lui dédient les compositeurs Jean Françaix, Bernard Cavanna, Bruno Mantovani, Donghoon Shin avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Busan Philharmonic Orchestra, Les Siècles, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de l’Opéra de Limoges, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre de Chambre de Genève, l’Orchestre Philharmonique de Freiburg en Brisgau, les orchestres symphoniques de Wuppertal, de Bochum, Brastivala, Timisoara, Strasbourg, Ensemble Accentus sous la direction de chefs tels que Pierre Boulez, Jean-Claude Casadesus, Diego Masson, Soo-yeoul Choi, Tung-Chieh Chuang, François-Xavier Roth, Esa-Pekka Salonen, Susanna Mälkki, Laurence Equilbey, David Robertson, Arie Van Beek.
Soliste permanent (depuis 1993) des ensembles 2e2m et Ars Nova, il se produit aussi avec les ensembles Intercontemporain, Court-circuit, Ensemble Recherche, Ensemble Modern de Frankfurt.
En Asie, en Afrique, en Amérique du Nord et Centrale, sur les scènes européennes, l’accordéon de Pascal Contet voyage en spectacles, récitals ou en musique de chambre (avec Ophélie Gaillard, Paul Meyer, Julie Cherrier, Nicolas Dautricourt, Aurélien Pascal, les Quatuors Diotima, Debussy et Danel ), en lectures musicales, avec Marie-Christine Barrault, Andréa Ferréol, Anne Alvaro, Séverine Ferrer, Jacques Weber (spectacle Weber à vif à la Scala Paris et à la Scala Provence), Alex Vizorek, François Marthouret (lectures et trois musiques de films), l’auteur-comédien Dieudonné Niangouna (Les Inepties volantes, révélation du Festival d’Avignon 2009).
Improvisateur il a joué avec Pauline Oliveros, Joëlle Léandre (depuis 1993), Carlos Zingaro, Andy Emler, Wu Wei (orgue à bouche), le chanteur Nosfell, la chanteuse Camille, Clément Ducol, le compositeur es électronique Robin Rimbaud (alias Scanner) ou Greg Zlap (harmonica et harmoniciste de Johnny Halliday).
Présent dans le monde de l’image, Il accompagne des films muets ou d’animation (ciné-concerts) et compose pour la télévision ou le cinéma notamment pour le comédien et réalisateur François Marthouret (Comment va la douleur ? 2010/ France 2, en 2014 Port au Prince : Dimanche 4 janvier d’après le roman Bicentenaire de Lyonel Trouillot, pour Canal + ou pour le spectacle Lola Sémonin La Madeleine Proust-Haut-Débit. Sans oublier L’Origine du monde, une performance interactive immersive, acoustique et visuelle qu’il crèe avec l’artiste numérique Miguel Chevalier.
De 2003 à 2005, il a été directeur artistique du festival Mon Bel Accordéon / Scène Nationale de Malakoff, puis en 2006 de Rives d’Accordéon pour le Parc de la Villette à Paris. En 2018, il fonde le festival Fort en Musique – désormais Escales en Musique qui se tient autour du 20 août dans le Territoire de Belfort (www.escalesenmusique.com).
Il a été artiste associé durant les saisons des théâtres La Chaux de Fonds (CH- 1993), Addim de la Haute-Saône (1992-1994, 2010-2013), Arsenal-Cité de la Musique à Metz (1999-2002), Scène Nationale de Malakoff (2003-2005), Scène Nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines (2006-2007), Scène Nationale de Montbéliard de 2007-2010, Centre Culturel Aragon d’Oyonnax (2018), actuellement artiste-associé au Conservatoire de la Baie de Somme à Abbevilel (2023 à 2026).
Ses projets sont soutenus par la Sacem, le fonds d’action Sacem, Institut Français, Ministère de la Culture, Ministère des Affaires Étrangères, Conseil Régional de Franche-Comté, Spédidam (Artiste Génération Spédidam 2022-2024), Fondation Marcel Bleustein Blanchet pour la Vocation.
Passionné par l’histoire de son instrument, Pascal Contet propose de découvrir via une exposition itinérante sa collection d’une centaine d’instruments de 1840 à aujourd’hui, de documents souvent rares et inédits, de photographies et divers objets qui jalonnent les bientôt 200 ans de son histoire.
Pascal Contet a enregistré une cinquantaine d’albums parus chez Sony Classical, Aparté (coup de cœur France Musique, 1,5 million streaming de son album Tango, Harmonia Mundi, Radio France-Signature, Aeon, Deutsche Grammophon, Motus, Scala Music, In Circum Girum, Cleanfeed (Portugal).
Son site pascalcontet.com est régulièrement remis à jour et permet de retrouver les archives d’interviews telles que sur France Musique Les Grands entretiens par Anne Montaron ou de retrouver l’actualité du moment.
La passion déteste tout ce qui n’est pas la passion. Alice Ferney

Xavier de Lignerolles
Chanteur lyrique, ténor
Après des études de violon, dès l’âge de six ans, Xavier de Lignerolles intègre la classe de chant de Pierre Mervant, au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il se perfectionne dans la musique baroque aux côtés de Kenneth Weiss, dans le lied et la mélodie aux côtés de Jeff Cohen et Anne le Bozec, ainsi que dans le répertoire contemporain auprès de Graciane Finzi et obtient son DFS de Chant en juin 2010.
Depuis 2007, il aborde de nombreux rôles sur scène, en France et à l’étranger : Mr Cerise et le Directeur de cirque dans Pinocchio d’Étienne Perruchon au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines sous la direction de Pierre-Michel Durand, le Comte Barigoule dans Cendrillon de Pauline Viardot, à l’Auditorium du Musée d’Orsay sous la direction d’Emmanuel Olivier, le réceptionniste et Toni dans El Regreso d’Oscar Strasnoy), au Festival d’Aix-en-Provence, Edoardo Milfort dans La Cambiale di Matrimonio de Rossini, au Théâtre de Bastia, Don Curzio dans Le Nozze di Figaro de Mozart, sous la direction de Paolo OLMI, à l’Opéra National de Lorraine, Alfred dans La Chauve-Souris de Strauss, Alstof von Reisenberg dans Les Conjurées de Schubert, à l’Opéra de Saint-Etienne et à la Salle Poirel de Nancy, le rôle d’Antti Puuhaara, dans Le Conte musical Antti Puuhaara de Tapio Tuomela, à la fondation Sibelius d’Helsinki (Finlande) et à l’Opéra de Saint-Etienne, le rôle d’Harlekin dans Der Kaiser von Atlantis, Gastone dans Traviata, le rôle de Martin dans La Cantate Policière la Digitale de Juan Pablo Carreno, au Théâtre de la Criée et au Teatro Colon de Bogota (Colombie), Alessandro dans Eliogabalo de Cavalli, au Grand Théâtre de Calais, le Préfet de police dans La Lettre volée de Denis Bosse, à Bruxelles, le rôle d’Enée dans Didon et Enée de Purcell, le rôle du Dr Diamond dans Ce qui vit en nous de Baudouin de Jaer, Seven Stones au Konzerthaus de Dortmund, sous la direction de Leo Warynski, le rôle de Don José (accusé) dans The Carmen Case de Diana Soh/G. Bizet, sous la direction de Lucie Legay, au Grand Théâtre de Poitiers, à l’Opéra National de Bordeaux et au Luxembourg, le rôle de Punjel dans L’Étoffe inépuisable du rêve, opéra de Sophie Lacaze, sous la direction de Bruno Mantovani, Le Capitaine Nemo dans Le Retour du Capitaine Nemo de François Schuiten, Benoît Peeters et Bruno Letort…
En scène, il travaille sous la direction de Jean Lacornerie, Vincent Vittoz, Sybille Wilson, Mariame Clément, Thierry Thieû Niang, Jeanne Debost, Emmanuelle Cordoliani, Eric Oberdorff, Alexandra Lacroix, Aurélie Hubeau…
Depuis 2010, il collabore avec l’Ensemble Musicatreize, dirigé par Roland Hayrabedian, ce qui permet à Xavier de Lignerolles d’être aujourd’hui un des ténors français spécialisés dans le répertoire contemporain
Récemment, il a créé le pôle artistique Ut Musica Poesis, consacré à la voix, qui vise à développer les partenariats entre artistes lyriques et instrumentistes, à travers un répertoire varié (lied, mélodie, opéra), mettant aussi l’accent sur le répertoire contemporain.
Son répertoire s’étend également à l’oratorio : on a pu l’entendre dans la IXe Symphonie de Beethoven, le Requiem de Mozart, la Messa di gloria de Puccini, le Stabat Mater de Dvorak, le Psaume XIII de Liszt, l’Enfance du Christ….
Au Printemps 2024, Xavier de Lignerolles crée le rôle du Capitaine Nemo dans Le Retour du Capitaine Nemo, opéra de Bruno Letort, aux côtés des illustres François Schuiten et Benoît Peeters, à l’Opéra de Strasbourg (Festival Arsmondo Utopie) et au Festival International de BD de Delémont (Suisse).
En 2025, il sera à l’Opéra de Limoges pour Carmen Case et à l’Opéra de Clermont-Ferrand pour L’Étoffe inépuisable du rêve.

David Demange
Guitariste, directeur de la Rodia (Besançon), scène de musiques actuelles
À côté de ses fonctions de directeur d’établissements culturels dans le domaine des musiques actuelles (Le Moloco, La Rodia…), David Demange est un guitariste classique qui se produit régulièrement en concert aux côtés de nombreux musiciens reconnus comme Marc Togonal (violon), Nima Ben David (viole de gambe), Joël Lorcerie (percussions) et Serge Kakudji (contre-ténor).
Formé au Conservatoire du Pays de Montbéliard, il est l’un des musiciens fondateurs du festival Musiques à Saint Hipp dans le Doubs.
Spécialisé dans la musique de chambre avec guitare, il navigue dans des répertoires variés, allant de la musique ancienne sur instruments d’époque à la musique contemporaine, en passant par le flamenco ou la bossa nova.
Pendant plusieurs années, David Demange a porté un projet de conférence-concert sur l’histoire de la guitare qui a été présentée dans de nombreux festivals généralistes et spécialisés en France. Son parcours musical l’a conduit à se produire également en Espagne, en Croatie ou encore au Venezuela.

Luc Gaugler
Violes de gambes et vièle
Luc Gaugler commence ses études musicales à l’École Nationale de Musique d’Aix en Provence en 1986 où il entreprend l’étude de la viole dans la classe de Sylvie Moquet.
Il entre ensuite au département de musique ancienne du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon pour y suivre les cours de viole dans la classe de Marianne Muller puis poursuit ses études auprès de Wieland Kuijken au Koninklijk Conservatorium Brussel.
Titulaire du DE de Musique Ancienne, il enseigne actuellement la viole de gambe et la musique d’ensemble au Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier.
Il a enregistré et se produit régulièrement en tant que soliste ou continuiste avec différents ensembles spécialisés dans les musiques médiévales, renaissance et baroque.

Serge Kakudji
Contre-ténor
Né à Kolwezi en République démocratique du Congo, Serge Kakudji découvre l’opéra à la télévision à l’âge de six ans. Il intègre un chœur d’enfants à Lubumbashi, se forme aux bases de la technique vocale et remporte plusieurs prix, dès 16 ans, tout en participant à des stages et ateliers. Il rencontre ainsi le chorégraphe et danseur Faustin Linyekula, et participe à plusieurs de ses spectacles. Laura Claycomb, chanteuse lyrique américaine, le découvre à l’occasion de la création et de la tournée internationale du spectacle Dinozord : The Dialogue Series, avec Faustin Linyekula.
Dès lors, Serge Kakudji multiplie les apparitions sur les scènes européennes, avec Faustin Linyekula puis Alain Platel, pour qui il est l’interprète principale de Pitié !, tout en faisant ses débuts à l’Opéra dans des rôles baroques. Il se perfectionne en chantant pour Jean-Claude Malgoire (Giulio Cesare in Eggito), Fabrizio Cassol (La Folie d’Héraclès), Sylvain Cambreling (L’Incoronazione di Poppea), sous la direction de metteurs en scène comme Christophe Perton, Christian Schiaretti, Kristof Warlikowski, et aborde le répertoire du Bel Canto avec La Petite Messe Solennelle de Rossini, toujours sous la direction de Jean-Claude Malgoire.
Applaudi aux Opéras de Versailles et de Montpellier, au Teatro Real de Madrid dans les rôles du répertoire européen, il n’oublie pas pour autant ses racines africaines, et propose à Alain Platel et Fabrizio Cassol l’idée de Coup fatal, qui tourne pendant deux ans dans la plupart des grandes scènes et des grands festivals. Les 180 représentations de ce coup de maître ne l’empêchent pas de continuer à donner des récitals, où il passe avec la même aisance des répertoires européens aux musiques africaines, avec orchestre ou piano seul.
En 2017, la chorégraphe Annabelle Bonnéry lui propose Two Seul. En 2018, Claire Diterzi crée avec lui L’Arbre en poche, librement inspiré du Baron perché d’Italo Calvino, et mêlant chant, acrobatie, percussion et théâtre. Enfin, le Théâtre National de Chaillot lui offre une carte blanche de deux ans autour du projet Paysage d’ensemble.
Plus récemment, le compositeur Gualtiero Dazzi l’invite sur Madrigali créé avec l’ensemble Variances en octobre 2021 au Grrranit (scène nationale de Belfort). Cette même année, il tourne avec la compagnie de théâtre belge Froefroe dans Diva, un spectacle musical inspiré par l’histoire du chanteur d’opéra Farinelli.
En 2022, il a eu l’honneur de chanter pour Son Excellence M. Felix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo, et Sa Majesté le Roi Philippe, lors d’une soirée à Kinshasa qui a réuni et célébré l’amitié des deux pays.
Serge Kakudji développe un art lyrique qui sait rencontrer la danse contemporaine la plus exigeante ou les arts plastiques les plus novateurs, comme ce fut le cas avec Coup fatal des Ballets C. de la B. mis en scène par Alain Platel.
Avec la Compagnie Likembe, qu’il crée en 2018, Serge Kakudji s’ouvre à différents domaines artistiques tout en plaçant son art de contre-ténor au cœur de ses projets.